Le théâtre d’Aristophane raconte avec beaucoup d’humour la descente aux enfers de Dionysos, Dieu du théâtre et de son esclave Xanthias, pour aller chercher le meilleur poète, afin qu’il remette de l’ordre dans la cité. Évidemment, peurs et problèmes vont compliquer la tâche des deux héros
A partir de 12 ans.
Une belle équipe vous attend, avec costumes, décors, joie et envie de partager cette année de travail avec vous.
Entre Carcassonne et Toulouse , la compagnie Champ Libre, association organisatrice du stage, propose un stage d’été : « Du conte au clown ». Dans un gite charmant, en pension complète.
Stage ouvert aux amateurs et aux artistes de la scène ayant besoin de pratiquer conte et clown.
Arrivée sur place le samedi 9 juillet dès 15 heures – Départ samedi 16 juillet fin de matinée avant 10 heures.
Les horaires de travail : du dimanche 10 juillet au vendredi 15 inclus
Petit déjeuner au gite
De 9h30 à 12h Conte : échauffements, techniques, mise en pratique
Repas de midi au gite fournis par traiteur
De 14h à 17h30 Clown : mise en costume, échauffement, techniques, mise en pratique, jeu et relation entre conte et clown.
Ensuite temps libre à votre convenance ; il y a beaucoup de possibilités : visites de Carcassonne,Toulouse, baignades aux lacs, randonnées au bord du canal du midi, farniente au gite, ping-pong et même hammam ou sauna ( en supplément)…
Repas du soir à préparer ensemble
Prix du stage : 36h de pratique avec hébergement de sept nuits et les repas fournis
Inscription validée avant le 31 mai : 700 euros par personne
Inscription validée en juin : 790 euros par personne
Réservation :
Les arrhes de réservation sont à payer par chèque ou virement de 230 euros à l’ordre de la compagnie Champ libre. Cette somme sera intégralement remboursée si le stage est annulé fin mai faute de 8 participants minimum. Elle sera conservée si le stage a lieu et que le participant se désiste.
ATTENTION : Les réservations sont ouvertes jusqu’à fin mai.
Au delà du 31 mai, si un minimum de participants n’est pas inscrit, le stage pourra être annulé et les arrhes remboursés.
Si ce stage vous intéresse, ne tardez pas à réserver votre place !
Chèque de réservation de 230 €, à envoyer à l’ordre de la compagnie Champ libre, à accompagner de vos noms prénoms, parcours, motivation, coordonnées afin que nous puissions vous contacter facilement.
Adresse Compagnie : CIE champ libre, Chez madame De Gabaï, 111 chemin de servette 74100 Vétraz-monthoux
Fonctionnement du gite : Venir avec son drap et/ou duvet. Oreiller, taie et drap du dessous sont fournis. il y aura à répartir pour les couchages :
Une chambre avec un lit double
Une deuxième chambre avec trois lits simples au rez-de-chaussée.
À l’étage une chambre avec un lit double.
Une chambre avec un lit simple.
Deux chambres avec deux lits double.
Une chambre avec un lit double.
Une très grande pièce 80 m² à peu près avec quatre lits simples.
Une mezzanine donnant sur la grande pièce avec deux lits simples.
La salle de pratique de 95 m2, avec parquet, nous permettra de travailler. Salle à manger et cuisine communes.
La pédagogie proposée par l’animatrice : Cécile Xambeu
Pour le conte, Cécile a travaillé les techniques du conte auprès de Hassane Kassi Kouyaté, le fils du célèbre acteur de Peter Brook et nous profiterons de cette école africaine de l’oralité et de son apparente simplicité pour apprendre à dire, raconter, créer un imaginaire visuel.
Nous aborderons l’attitude du conteur qui ne joue pas mais qui raconte et donne à voir, qui peut momentanément incarnerl’un des protagonistespuis retourner au récit. Nous apprendrons à trouver le bon compromis entre l’histoire et l’ambiance à créer, entre le corps du conteur et celui de l’acteur. Nous travaillerons voix et diction. Nous découvrirons les cinq temps du conte : le début du moment conté, le début du conte, le conte, la fin du conte, la fin du moment conté.
Formée au clown par quatre maitres du clown ayant quatre approches différentes et complémentaires ; Guy Ramet, Serge Martin, Philippe Hottier et Pierre Bylan, Cécile vous fera profiter du meilleur de leur enseignement.
Nous aborderons les différentes techniques du clown, le bide du clown, le clown solaire et rayonnant, le clown stupéfait et bien sûr le clown conteur.
Cécile Xambeu, comédienne, metteure en scène, dirige et anime la compagnie Champ libre fondée à Annemasse en 2003. Elle en est l’actuelle directrice artistique.
Informations et réservations auprès de Cécile Xambeu
Cela fait deux ans et demi que je travaille avec Cécile. Je suis arrivée dans son cours avec mes grosses valises que je prends le temps de défaire une à une. Je prends ce temps pour moi, pour explorer, réapprendre le contact avec mes émotions, réapprendre à les exprimer par la voix et le corps. Et puis le chemin se fait. Chacun à son rythme, dans la bienveillance. On vient comme on est, qu’on soit bien dans ses baskets ou le moral au plus bas. Mais on vient. Parce que chaque séance nous enrichit, nous fait vivre des moments forts pour peu qu’on leur ouvre la porte. Il n’y a pas de bien ou de mal faire, il y a juste nous et ce que l’on a à offrir et à prendre quand on vient. Le travail est parfois léger, souvent engageant et toujours libérateur. On apprend autant de soi que du groupe et de chacun de ses membres. Et Cécile est là, à toutes les étapes. A l’écoute avec générosité et bienveillance. Elle avance avec nous, elle rit, elle pleure elle partage. Avec elle on est en sécurité, jamais jugé, toujours accueilli. Il faut juste… Se lancer !
Deuxième saison Covid 19 et deuxième annulation des spectacles des élèves du Centre Artistique du Lac. Les prestations finales ont été jouées sans public. Découvrez 13 minutes de spectacle théâtral joués par 10 enfants.
En collaboration avec le SAMSAH et le SAVS de Sallanches, nous avons monté un projet, co-financé par le conseil général de Haute-Savoie pour permettre à des adultes de bénéficier de cours de théâtre. Objectif : prendre confiance en soi, exprimer ses émotions, remettre du mouvement dans son corps, dans son imaginaire, prendre position, oser davantage.
Au départ sept usagers ont profité des cours, et cinq personnes continuent, malgré le covid, à faire du théâtre une fois par semaine. Nous sommes même en train de finaliser un petit spectacle avec des poèmes de Guillevic, Tardieu et d’autres, des textes contemporains de Xavier Durringer. Si les apprentis comédiens le souhaitent, nous présenterons ce spectacle au public. Affaire à suivre…
Avec tes muscles souples et puissants, avec ton souffle qui s’adapte à l’effort, avec tes articulations qui fluidifient tes mouvements et ton ossature rigide qui t’offrent une bonne charpente : Va avec toi ! Flirte avec tes limites. Ris toi d’elles, demande-toi en mariage car tu as de la chance de t’être rencontré et il y a encore à connaitre et reconnaitre. Salue tes imperfections. Admire tes qualités, regarde tes travers avec bienveillance. Par contre, il y a une chose à ne jamais faire ; il ne faut rien se cacher au motif qu’on veut s’épargner. C’est une très mauvaise idée ! Au contraire, sans gravité et sans jugement, sois attentif à tout voir, tout entendre, tout pointer. Ne te cache rien car la lucidité est le plus précieux des biens.
Si tu t’es perdu sur un chemin inconnu, la seule façon de retrouver ton chemin c’est de reconnaitre que tu es perdu, de regarder attentivement où tu es exactement, quels sont les dangers et les opportunités de l’endroit où tu te trouves. Je l’affirme ici : La lucidité est le plus grand des biens ! La lucidité est le préalable à toute action. Ne sois pas comme ceux qui s’agitent en tout sens alors qu’ils sont dans les sables mouvants, inconscients que cette agitation les perd un peu plus à chaque mouvement. Utilise tes sens pour apprendre à discerner au mieux. Où suis-je ? Dans quel environnement ? Quelles sont les ressources? Les obstacles ? Les alliés ? Les ennemis ?
Sois lucide ! Ne mets rien sous le tapis, au contraire, déterre tout ce que tu peux, qui était invisible ou dans l’ombre. Ce sera peut-être un obstacle que tu n’avais pas vu mais c’est peut-être aussi une ressource insoupçonnée.
Vivre c’est expérimenter : Va avec toi ! Vivre c’est faire des expériences et valoriser de façon égale l’expérience agréable et l’expérience négative qui te donnent une leçon. Vivre, c’est s’abreuver d’eau et d’eau de vie, c’est expérimenter le feu, la glaise, l’acier, le bourgeon, l’hiver… Vivre c’est s’adapter, sans cesse, en mouvement. VA AVEC TOI ! Dans la vie comme sur une scène.
A quoi ça sert la poésie ? Ça sert à voir plus loin, plus profond dans l’obscur. A marcher tête haute dans l’inconnu. A apprivoiser la nuit qui est en soi et quand on a apprivoisé la nuit on n’a plus peur des faux monstres ou du moins on sait en déjouer la menace. ça sert à savoir que rien, être ou chose, n’a un sens définitif, que rien n’est simple et que cette complication est une chance.
A savoir que ce qui est visible ne vaut que par l’invisible qu’il porte. Bref, ça sert à grandir à ne jamais cesser de grandir, d’agrandir sa compréhension du monde. « La poésie est un extraordinaire accélérateur de la conscience » disait le poète argentin Roberto Juarroz.
Je vous conseille d’oublier tout ce que vous croyiez de la poésie jusqu’à maintenant, qu’un poète c’est forcément ci ou ça, de la rime, des vers bien balancés, de jolis mots, des sentiments tristes, qu’il faut l’apprendre par coeur, le décortiquer comme un crabe, l’analyser pour isoler le virus. Ce-que-le-poète-a-voulu-dire, j’en passe et des pires.
Il y a autant de sortes de poèmes que d’espèces animales sur la planète. La poésie est une invention perpétuelle de formes neuves, inattendues, imprévues… Comprendre un poème c’est accepter ses mystères, accepter de ne pas tout comprendre, qu’il porte en lui des choses qu’on ne comprendra peut-être jamais. Et c’est tant mieux . Est-ce qu’on peut aimer quelqu’un qui n’a plus de mystères pour nous ?
« Les poètes sont nos meilleurs guides. Le lecteur de la poésie n’analyse pas il fait le serment à l’auteur son proche de demeurer dans l’intense. » (Yves Bonnefoy)
Il faut converser avec la poésie et dans cette conversation intérieure vous avez tous les droits : ceux de l’amour, de l’antipathie, de la colère, du refus, de l ‘incompréhension. Lisez, lisez, relisez, faites-vous lire des poèmes, sans vous poser de questions – elles viendront bien toutes seules et la plupart n’auront pas de réponse !
Est-ce que vous n’aimez pas passionnément la vie avec ses mille questions non résolues ?
Faites confiance : il y quelque part, qui n’attend que vous, le poème de Villon, Ronsard, Hugo, Hikmet, Chedid, Cendrars, Vigny, Eluard, Apollinaire…. je ne sais pas… mais je sais que ce poème (en ce temps de confinement), vous comprendra comme on vous a rarement compris, qu’il vous mènera vers les autres, et désormais vous ne pourrez pas plus vous passer de poésie qu’un myope de lunettes.
Extrait du recueil de Jean-Pierre Siméon « Aïe ! Un poète »